Examen du Apple MacBook Air (M1, fin 2020)

Le MacBook Air d'Apple est une quantité connue depuis des années, un favori parmi les ultraportables ultra-minces, mais qui n'a reçu que des mises à jour occasionnelles et modestes. Nous avons aimé le modèle mis à jour début 2020, mais ses améliorations de clavier mises à part, ce n'était pas une édition transformatrice. Les performances du MacBook Air sont toujours restées secondaires par rapport à son prix et à sa taille, mais ce paradigme a changé avec l'introduction du processeur M1 d'Apple. Parallèlement à sa nouvelle mise à jour du système d'exploitation "Big Sur", Apple a abandonné son utilisation de longue date des processeurs Intel pour cette solution de silicium maison et, ce faisant, a insufflé une nouvelle vie au MacBook Air (tout en conservant sa conception sans ventilateur). Le MacBook Air est lancé aux côtés d'un nouveau MacBook Pro 13 pouces et d'un Mac mini, fonctionnant également sur le système sur puce (SoC) M1. Tous sont impressionnants, mais l'amélioration du MacBook Air impressionne le plus. À 999 $ (testé), il s'agit du meilleur rapport qualité-prix parmi les ordinateurs portables Mac, en particulier lorsqu'il est combiné à une autonomie de près de 30 heures et à une construction ultra-mince haut de gamme. Éclipsant ses prédécesseurs, le MacBook basé sur M1 est notre ordinateur portable Apple de premier choix pour 2020.

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Portabilité haut de gamme : le même air élégant

Sans surprise pour l'un des ordinateurs les plus populaires au monde, le design du nouveau MacBook Air est très familier. Peu de choses ont changé depuis la version précédente à l'extérieur, et vous auriez du mal à distinguer les deux de la coque. Il est toujours disponible en trois options de couleur : gris sidéral, or et argent. La conception entièrement métallique est robuste et de haute qualité, offrant toujours cette sensation de MacBook inspirant l'envie tant d'années après ses débuts.

Tout cela pour dire: le MacBook Air reste l'une des versions portables les plus luxueuses de toutes sortes. Il mesure 0,63 sur 11,97 sur 8,36 pouces (HWD) et pèse 2,8 livres, l'un des ordinateurs portables les plus minces disponibles et certainement du côté le plus léger. Certains ordinateurs portables Windows ont plus de poids (modèles non tactiles du Dell XPS 13 et du ThinkPad X1 Carbon de 2,4 livres, pour ne citer que deux exemples haut de gamme), mais les différences réelles une fois que vous avez moins de 3 livres sont assez légère. Tout étudiant ayant besoin de l'emmener en classe, ou un professionnel du commerce qui l'emporte lors d'un trajet quotidien, le trouvera comme un excellent compagnon de voyage. Vous le remarquerez à peine dans votre sac, à la hauteur de l'Air en son nom.

Nous nous sommes fortement concentrés sur le clavier lors de la précédente revue du MacBook Air, et pour une bonne raison. Apple a finalement remplacé son clavier papillon tant décrié, sujet aux problèmes de poussière et de touches cassées, par son nouveau Magic Keyboard. Ce dernier est bien sûr de retour ici, offrant une bien meilleure expérience de frappe que le clavier papillon et évitant les dysfonctionnements qui tourmentaient le mécanisme papillon.

Sur le Magic Keyboard, chaque touche est dotée d'un dôme en caoutchouc et d'un interrupteur à ciseaux (un mécanisme plus ancien mais éprouvé) qui offre une expérience de frappe plus rebondissante avec plus de déplacement des touches. Comme il n'est pas nouveau sur cet ordinateur portable, il ne se distingue pas comme un pro majeur de ce modèle en particulier, mais c'est toujours une inclusion positive.

De plus, le capteur Touch ID dans le coin supérieur droit du clavier vous permet d'allumer l'ordinateur portable et de vous connecter avec votre empreinte digitale, mettant ainsi le besoin de mots de passe en veilleuse. Il n'y a pas d'option Touch Bar sur le MacBook Air comme sur le MacBook Pro, ce qui signifie que vous obtenez un bouton d'échappement physique dans le coin supérieur gauche du clavier. Certains acheteurs considéreront cela comme un plus ; la barre tactile est polarisante.

Rejoindre le clavier haut de gamme est sans doute le meilleur pavé tactile sur n'importe quel ordinateur portable, ce qui ne devrait être nouveau pour aucun ancien utilisateur de MacBook. Comme le clavier, ce n'est pas unique à cette version du MacBook Air, mais si vous effectuez une mise à niveau à partir d'une machine plus ancienne ou si vous passez d'un ordinateur portable Windows, cela ressemblera à une grande amélioration. D'une part, le pavé tactile est surdimensionné pour la taille de l'ensemble de l'ordinateur portable, ce qui vous laisse beaucoup d'espace pour le panoramique et les gestes.

Le plus important, cependant, est que le pavé tactile est extrêmement fluide et réactif lors du panoramique et de la pression, en partie grâce à son haptique virtuelle. Cela signifie que vous obtiendrez le même retour des clics et des pressions, peu importe où vous appuyez sur le pavé tactile, car il répond numériquement. C'est un pavé tactile particulièrement satisfaisant et réactif, ce qui en fait un excellent ordinateur portable pour travailler dans un café ou dans un avion sans souris. (Quand travailler dans les cafés et les 737 redevient une chose quotidienne.)

L'écran Retina : c'est net, ne touchez pas

La prochaine étape est l'affichage, toujours aussi brillant. L'écran Retina de 13,3 pouces d'Apple est à nouveau utilisé ici, offrant 2 560 x 1 600 pixels dans un rapport d'aspect de 16:10. C'est non trivialement plus élevé que la résolution Full HD (1 920 x 1 080 pixels) qui est courante sur la plupart des ordinateurs portables grand public, mais toujours bien en deçà de 4K. Ce dernier est généralement réservé aux ordinateurs portables (et ordinateurs de bureau) créateurs de contenu haut de gamme qui peuvent bénéficier du plus grand nombre de pixels, mais cela épuise la durée de vie de la batterie et est beaucoup plus cher. Pour le type d'utilisation générale plus léger auquel un MacBook Air est destiné, la résolution de l'écran Retina est extrêmement nette sans être exagérée.

L'écran est fantastique, bien que les cadres ne soient pas aussi minces que sur certains ordinateurs portables Windows d'élite concurrents, notamment le Dell XPS 13. Les bordures noires semblent un peu dépassées en comparaison, mais ce n'est pas un facteur décisif. Il n'y a pas de support HDR sur cet écran, ni d'option OLED (apparaissant de plus en plus dans les ordinateurs portables Windows), mais il est livré avec la technologie True Tone d'Apple, qui ajuste la balance des blancs de l'écran en fonction de l'éclairage ambiant. Cela peut être plus agréable et plus facile pour vos yeux, bien que vous puissiez le désactiver entièrement dans les Préférences Système si vous le souhaitez.

Comme toujours, Apple n'a pas ajouté de technologie tactile à ses écrans d'ordinateur. Cela reste fermement le territoire de ses téléphones et tablettes, traçant une ligne assez ferme dans le sable entre les segments par rapport à la compatibilité croisée qu'ils partagent dans d'autres domaines. La barre tactile du MacBook Pro est aussi proche qu'un ordinateur portable Apple se rapproche d'un écran tactile. Peut-être qu'à l'avenir, Apple trouvera une raison de faire le saut, mais pour l'instant, macOS reste un environnement sans contact. C'est un avantage pour les machines Windows, même si de nombreux utilisateurs de PC laisseraient encore passer l'option d'un écran tactile. Sur certains appareils, il permet plus de fonctionnalités, comme un 2-en-1 convertible ou une machine de création de contenu professionnelle.

Avant d'entrer dans les spécificités des performances et du processeur, je dirai de manière plus générale que tout cela s'est traduit par une expérience utilisateur extrêmement agréable. Les applications et le navigateur s'exécutent rapidement même à travers plusieurs programmes et onglets, et il est rapide de sortir du mode veille. Le pavé tactile et le clavier sont un plaisir à utiliser, et c'est un ordinateur portable facile à transporter avec un seul bras. Côté affichage, les couleurs ressortent et les textures sont nettes. La mise à niveau de Big Sur macOS rend l'utilisation de cet ordinateur encore meilleure, et vous devriez consulter notre examen approfondi de Big Sur pour ces détails. De plus, comme l'ordinateur portable n'inclut pas de ventilateur de refroidissement actif, il s'agit d'un système extrêmement silencieux.

Enfin, nous arrivons aux fonctionnalités supplémentaires et aux ports. Le MacBook Air comprend une webcam 720p orientée vers l'avant, plus importante que jamais à l'ère du travail à distance, ainsi que la prise en charge du Wi-Fi 6 et du Bluetooth. En ce qui concerne les connexions physiques, il n'y en a tout simplement pas trop sur cet ordinateur portable : le MacBook Air ne contient que deux ports USB Type-C sur le côté gauche et une prise casque sur la droite.

Ces deux ports USB-C sont au moins polyvalents, chacun prenant en charge Thunderbolt 3, la charge et la sortie vidéo (DisplayPort). Les ports peuvent également prendre en charge les sorties VGA et HDMI via des adaptateurs vendus séparément. Pourtant, seulement deux ports USB-C sont une déception, non seulement pour le nombre, mais aussi pour l'inconvénient d'utiliser des périphériques USB standard. Dans le même temps, vous ne pouvez pas trop vous plaindre, car les ordinateurs portables Windows les plus haut de gamme ont également été réduits à seulement deux connexions USB-C.

Vérification des composants : nouveau venu sur le bloc de silicium

Pour cette nouvelle édition du MacBook Air, c'est de cela qu'il s'agit. Apple a rompu avec de nombreuses années de systèmes basés sur Intel, optant plutôt pour créer et implémenter ses propres processeurs dans son matériel. Le premier d'entre eux s'appelle le M1, utilisé dans ce système ainsi que dans les nouveaux MacBook Pro et Mac mini. S'inspirant des processeurs qu'il utilise dans les iPhones et iPads, Apple passe à une architecture de système sur puce (SoC) pour le M1, c'est-à-dire une unité qui gère à la fois les calculs du processeur et la sortie graphique, tout en incorporant d'autres éléments tels que la mémoire système et le contrôleur de stockage.

Étant donné que le SoC doit gérer une charge de travail aussi variée, le M1 de niveau le plus élevé comprend 16 cœurs inhabituellement élevés, divisés en groupes plus petits dédiés à différentes tâches. Quatre des cœurs se concentrent sur des calculs informatiques complexes, quatre autres sur des tâches plus légères pour augmenter l'efficacité et la conservation de l'énergie, et jusqu'à huit cœurs supplémentaires sont dédiés au traitement graphique (sept cœurs sur notre puce de base). De plus, il existe une série de cœurs qu'Apple appelle le "Neural Engine". Tout cela rend un peu difficile la séparation de la vitesse brute des performances globales lors de l'exécution d'applications, mais dans une certaine mesure, seule compte l'efficacité avec laquelle elle se combine pour l'utilisateur final. Il y a beaucoup plus de détails sur ce nouveau design, mais plutôt que de les décrire à nouveau dans chaque examen de ces nouveaux produits, nous vous dirigerons vers notre explicateur de puce Apple M1 si vous souhaitez en savoir plus.

Si vous n'êtes pas personnellement intéressé par les détails techniques, le résultat est le suivant : le M1 devrait permettre un traitement beaucoup plus rapide et plus efficace lorsqu'il fonctionne avec les logiciels et le matériel informatique d'Apple. Le contrôle de toutes les variables permet une synergie maximale entre la conception physique, le système d'exploitation, la puissance de traitement, la sortie graphique et l'autonomie de la batterie. Tout cela est facile à dire pour Apple, mais c'est à nous de le mettre à l'épreuve.

Le MacBook Air est disponible en deux modèles de base, mais vous pouvez configurer davantage chacun d'eux. Le prix de départ est de 999 $, un prix attractif compte tenu de la qualité de la construction et de l'ensemble des fonctionnalités de base. En plus de l'écran, du pavé tactile, du clavier et des autres fonctionnalités décrites ci-dessus, le modèle à 999 $ est livré avec la puce Apple M1 (avec huit cœurs pour le traitement et sept cœurs pour les graphiques), 8 Go de mémoire et un SSD de 256 Go. C'est le modèle que nous avons pour examen.

L'autre modèle prédéfini comprend une puce M1 avec huit cœurs pour le CPU et le GPU, 8 Go de mémoire et un SSD de 512 Go. Vous pouvez cependant sélectionner et ajouter plus de stockage ou de mémoire à l'un ou l'autre des modèles de base, et les deux sont disponibles dans les trois options de couleur.

L'événement principal : tester le M1

Étant donné que le M1 est vraiment au centre de cette revue, nous étions ravis de commencer les tests de référence. Il y a des résultats très encourageants, mais certains doivent être pris avec des pincettes. Pour l'instant, seuls les programmes propriétaires d'Apple et une poignée d'applications tierces s'exécutent nativement sur le M1 jusqu'à ce que les développeurs créent des versions optimisées pour M1 de leur logiciel, appelées applications universelles. Jusque-là, bon nombre de ces applications tierces doivent s'exécuter via une couche d'émulation nommée Rosetta 2, toujours utilisable de cette manière, mais vraisemblablement avec des pertes d'efficacité. Cela inclut même certains logiciels de renom tels que Creative Suite d'Adobe et Microsoft Office, mais soyez assuré qu'ils seront mis à jour pour fonctionner de manière native sur le M1. (Apple a noté qu'une version universelle d'Adobe Photoshop est prévue pour début 2021 et Adobe Lightroom pour décembre.)

Nous avons indiqué où c'est le cas dans les graphiques ci-dessous, et dans une certaine mesure, cela signifie ne pas faire de grands sauts de conclusion sur la base de ces chiffres. Pourtant, la plupart des utilisateurs devront utiliser certains logiciels émulés pour le moment, car les développeurs travaillent sur des versions natives de leurs applications, c'est donc une information utile. Et, pour être franc, le M1 nous impressionne même par la couche d'émulation.

Pour avoir une idée de la qualité du M1, nous avons rassemblé un groupe de systèmes similaires (d'Apple et des principaux fabricants de PC) et leurs résultats de référence sur un lot de tests. Ces machines sont les équivalents les plus proches du marché en termes de taille, de composants concurrents et de cas d'utilisation prévu. Toutes les nouvelles machines Apple avec le M1 sont présentes, tout comme les éditions précédentes utilisant des puces Intel, en plus des machines Windows concurrentes basées sur Intel. Nous avons rassemblé les résultats de référence de ces systèmes à travers une variété de tests basés sur CPU et GPU et les avons affichés dans les graphiques ci-dessous.

Du côté du processeur, ces tests incluent Geekbench 5 (un test de processeur également populaire pour évaluer les performances de traitement des appareils mobiles), Cinebench (un test de processeur qui pousse complètement tous les cœurs et threads présents pour rendre une image) et Handbrake ( un essai d'encodage vidéo qui utilise le processeur pour transcoder un clip vidéo 4K en 1080p). Il existe également un test Photoshop, dans lequel nous appliquons une série de filtres d'image et d'effets à une image de test et chronométrons le temps nécessaire à chaque système pour terminer la séquence complète. Nous avons également inclus trois tests basés sur un navigateur Web (JetStream, Basemark et WebXPRT) pour renforcer notre suite de benchmarks. Les seules applications universelles de ce groupe sont Geekbench et la version R23 de Cinebench, plus l'une des saveurs de Handbrake.

Tout d'abord, regardons Geekbench et les tests basés sur le navigateur…

Si Apple pouvait choisir un ensemble de résultats sur lesquels se concentrer, ce seraient ces chiffres Geekbench. Il est difficile d'affirmer avec certitude qu'il est pleinement représentatif des applications du monde réel, mais il s'agit d'un test de compétence de processeur fiable pour de nombreux appareils différents (et fonctionne de manière native sur tous les processeurs pris en charge). Le M1 a vraiment excellé là-bas, bien devant tout système Intel sur le test de performance multicœur (utilisant clairement le nombre élevé de cœurs décrit ci-dessus). Ce n'est pas lié à l'émulation, mais il est également difficile de défaire l'amélioration de l'IA et l'effet des cœurs neuronaux à partir des performances brutes de cette référence hautement synthétique. Geekbench est quelque chose d'une valeur aberrante, car aucun autre résultat ici n'a les systèmes basés sur M1 à une si grande avance. Cela nous aide cependant à le comparer à l'iPhone et à l'iPad Air, où il gagne environ 2 000 points.

Quant au MacBook Air en particulier, il enregistre des gains particulièrement importants par rapport au MacBook Air basé sur Intel. Auparavant, le MacBook Air était un membre quelque peu négligé de la gamme Apple. Les mises à jour n'étaient pas aussi fréquentes ou majeures, et traditionnellement, ses performances accusaient un retard significatif par rapport au MacBook 12 pouces (R.I.P.) et au MacBook Pro. Le M1 a uniformisé les règles du jeu sur la base de ces résultats, lançant le MacBook Air dans la pertinence des performances. Avant de tirer trop de conclusions sur les résultats de Geekbench, passons au reste des benchmarks CPU.

La chose importante à noter ici est que Handbrake 1.4.0 Beta et Cinebench R23 fonctionnent nativement sur la puce M1, tandis que Handbrake 1.1.1, Cinebench R15 et Photoshop étaient tous exécutés par émulation. Cela ne signifie pas que les résultats de l'émulation doivent être ignorés, mais ils ne sont pas pleinement indicatifs de ce dont le M1 est capable. Ils représentent toujours bien les scénarios du monde réel, étant donné que les utilisateurs devront faire face à l'émulation pendant au moins un certain temps dans un avenir proche, et ils offrent de bons contrastes avec les résultats natifs.

Les résultats varient également selon les tests, ce qui rend non seulement difficile de revendiquer définitivement la victoire ou la défaite de la puce M1, mais montre également à quel point l'émulation retient cette puce. Sur le Handbrake 1.1.1 émulé, les MacBook Intel et certains ordinateurs portables Windows sont plus rapides, mais sur le Cinebench R15 émulé, le M1 est supérieur. Cinebench R15 est une course serrée, mais passez au Cinebench R23 universel / natif, et les systèmes basés sur M1 s'éloignent vraiment du peloton. Sur Photoshop (par émulation), les ordinateurs portables basés sur Intel avaient un avantage.

Cependant, ce sont ces scores (alléchants) de Handbrake 1.4.0 Beta et Cinebench R23 qui méritent particulièrement l'attention. Handbrake 1.4 est une version macOS uniquement, nous ne pouvons donc pas l'opposer aux ordinateurs portables Windows, mais nous pouvons voir l'amélioration des performances émulées aux performances natives. Ce ne sont que les résultats de deux applications universelles, mais si celles-ci indiquent en effet à quel point une application native fonctionne mieux sur la puce M1 en comparaison, Apple a un vrai gagnant entre ses mains.

Même à la lecture la moins optimiste de ces résultats, Apple a tout de même atterri autour des performances de la dernière plate-forme d'Intel avec son premier effort, un signe encourageant pour Apple et potentiellement inquiétant pour Intel (dont la position est déjà menacée par les processeurs mobiles et de bureau d'AMD réapparition). Il est inévitable qu'une puce Apple M2 arrive finalement et améliore le drapeau planté ici par l'effort de première génération, mais même le simple fait de faire fonctionner toutes ces applications en mode natif fournira un gros coup de pouce.

Passant au produit portable plutôt qu'au M1 en tant que plate-forme, c'est encore le MacBook Air qui sort le grand gagnant. Comparez ses temps de frein à main aux résultats du MacBook Air 2019 et vous pouvez voir un énorme bond en avant dans la capacité de cet ordinateur portable pour les tâches multimédias. Ce n'est pas seulement Handbrake, mais d'énormes améliorations sur Cinebench et Photoshop. Un processeur Intel de niveau supérieur comme une puce Core i9 (ou les impressionnantes solutions Ryzen d'AMD) battra probablement le M1, mais vous n'en trouverez pas un dans un ordinateur portable mince. Dans cette classe d'ultraportables 13 pouces, le M1 est à peu près aussi bon ou meilleur que les alternatives Core i5 et Core i7, même (dans certains cas) grâce à l'émulation.

Le MacBook Pro et le Mac mini, bien sûr, bénéficient de ces performances améliorées et continueront de le faire au fur et à mesure que la plate-forme se développera, mais le MacBook Air est celui qui monte vraiment d'un cran en termes de performances. Il est également sans ventilateur, contrairement au MacBook Pro et au Mac mini. Cela l'aide à rester complètement silencieux et extra fin, mais cela ne freine clairement pas trop les performances.

Ces tests de processeur confirment ce que les résultats de Geekbench laissaient entendre (ou criaient vraiment) : le MacBook Air est désormais la vraie affaire en termes de vitesse, et non plus la deuxième banane derrière son compagnon stable Pro. Être à peu près à égalité avec les performances du MacBook Pro à un prix inférieur est une proposition extrêmement attrayante, et probablement pour un public plus large que le MacBook Pro de qualité professionnelle. Vous devriez vouloir ce dernier pour sa barre tactile et d'autres fonctionnalités de type professionnel (rendez-vous à cet examen pour voir exactement ce que c'est), étant donné que les performances sont désormais proches. Mais le MacBook Air s'impose désormais comme le meilleur rapport qualité-prix du groupe.

Essais graphiques

Bien sûr, comme mentionné précédemment, le SoC M1 inclut les cœurs graphiques. Cela signifie qu'il vaut la peine de tester les côtelettes graphiques du MacBook Air (au-delà des tests habituels que nous exécutons sur les graphiques intégrés) pour voir ce que le M1 peut faire. Intel a récemment poussé ses propres offres intégrées à un niveau supérieur avec Iris Xe (et Iris Xe Max) dans ses processeurs "Tiger Lake" de 11e génération, de sorte que les graphiques M1 arrivent à un moment pertinent. Pour rappel, la puce M1 particulière du modèle de base du MacBook Air a sept cœurs GPU, tandis que la puce M1 utilisée dans les nouveaux Mac mini et MacBook Pro en a huit.

Les tests graphiques incluent le test synthétique GFXBench 5 Metal (déjà une application universelle), l'ancienne simulation graphique Heaven 4.0 et les tests de référence intégrés de deux jeux complets qui fonctionnent à la fois sur macOS et Windows 10 : Rise of the Tomb Raider et Total War : Warhammer II.

Bien qu'il y ait des rendements décroissants avec les paramètres visuels les plus élevés (voir Heaven et les deux jeux de détail sur les paramètres de qualité les plus élevés), les performances graphiques du M1 constituent un bond en avant. Comparé directement aux précédents MacBook Pro et MacBook Air sur GFXBench (qui fonctionne nativement sur les puces M1 et Intel) et Heaven, les performances du M1 sont deux fois meilleures à certains endroits et confortablement supérieures ailleurs. À des réglages plus élevés, le MacBook Pro se bloque, mais comme auparavant, le MacBook Air 2019 est laissé dans la poussière. Encore une fois, pas une centrale de création 3D, mais toujours une grande amélioration pour les tâches basées sur GPU.

En ce qui concerne les tests en jeu réel, nous n'avons pas pu revenir en arrière et exécuter Rise of the Tomb Raider et Total War : Warhammer II sur les anciennes machines ou d'autres ordinateurs portables Windows, mais comme vous pouvez le voir sur le graphique, nous avons ces résultats pour le livre blanc "Tiger Lake" d'Intel, un exemple d'ordinateur portable que nous avons testé avec une installation dans le meilleur des cas d'un processeur Core de 11e génération et de graphiques Iris Xe. Notez qu'en raison de l'affichage 16:10, le MacBook Air devait exécuter ces jeux à 1 920 par 1 200 pixels au lieu de 1 920 par 1 080.

Désormais, rares sont ceux qui choisiraient un MacBook Air comme idéal machine de jeu, mais vous pouvez voir qu'il est tout à fait capable de jouer à des niveaux bas à moyens. Le jeu est loin d'être un marché de niche, et de nombreux étudiants et autres propriétaires de MacBook Air qui utilisent l'ordinateur portable pour le travail sont également intéressés par certains jeux grand public occasionnels et de moindre qualité. Les fréquences d'images supérieures à 30 images par seconde (fps) sont considérées comme jouables, et cela arrive sur les deux jeux au préréglage moyen (et plus sur les paramètres inférieurs). Vous remarquerez que c'est assez égal avec le livre blanc de Tiger Lake, qui crée une nouvelle base intéressante pour les graphiques intégrés à l'avenir.

Si vous acceptez que ce sera une expérience de jeu compromise dès le départ étant donné le type d'ordinateur portable dont il s'agit, pouvoir exécuter raisonnablement certains jeux est une autre flèche dans le carquois du MacBook Air. Bien sûr, le principal problème est que beaucoup (non, plus) Les jeux AAA ne sont tout simplement pas disponibles pour macOS, et ceux qui fonctionnent sont portés et exécutés par émulation. Des jeux plus simples (et de nombreux titres indépendants) sont lancés ou publiés sur Steam, mais la plupart des titres majeurs ne viendront probablement jamais sur macOS. Pourtant, pour ceux qui le sont (beaucoup de jeux hérités inclus), le MacBook Air peut les jouer de manière raisonnablement fluide.

Test de décharge de la batterie

Enfin et surtout, la durée de vie de la batterie de cet ordinateur portable est tout simplement exceptionnelle. Il a fonctionné pendant 29 heures et 1 minute lors de notre test de décharge de la batterie, produisant l'un des résultats les plus longs que nous ayons jamais enregistrés. La durée de vie de la batterie du MacBook Air a toujours été bonne, mais on peut supposer que les améliorations et l'efficacité rendues possibles par la puce M1 (telles que le lancement de tâches légères comme la lecture vidéo sur les cœurs "d'efficacité" à faible consommation d'énergie) ont augmenté sa durée de vie Même plus loin.

L'Air a fonctionné pendant plus d'une journée complète lors de notre test délabré tout en lisant une vidéo en boucle, et tandis que d'autres tâches épuiseront sa vie plus rapidement (en particulier celles qui utilisent Internet), cela est extrêmement utile pour un ordinateur portable super portable. Il s'agit de la troisième autonomie de batterie la plus longue que nous ayons vue de visu lors d'un examen, juste derrière l'Asus ExpertBook B9450 (30 heures et 36 minutes) et le Lenovo Flex 5G (30 heures et 15 minutes).

Verdict : M1 fait chanter l'air

Le nouveau MacBook Air basé sur M1 est tout simplement un ordinateur portable incroyable. La qualité de construction est parmi les meilleures que vous puissiez trouver, les débuts du SoC Apple M1 sont très impressionnants (même si le jury est encore absent dans certains domaines), et la durée de vie de la batterie est plus longue que toutes les alternatives sauf quelques-unes. De plus, et ce n'est pas toujours évident avec les produits Apple, c'est que c'est une valeur fantastique.

Comme d'habitude, les inconditionnels de Windows (ou ceux qui avoir besoin programmes qui ne sont pas disponibles sur macOS) dans ce niveau de prix resteront probablement fidèles au Dell XPS 13, ou à Microsoft Surface Laptop ou Surface Pro. Certains utilisateurs ne seront jamais tentés de passer d'un OS à l'autre, et c'est tant mieux. Pour tous les autres, que vous soyez un fan d'Apple ayant besoin d'une mise à niveau, un utilisateur de longue date de Windows intéressé par les camps de saut ou un acheteur indépendant de la plate-forme à la recherche de la meilleure offre sur un ordinateur portable ultraportable, le MacBook Air représente la crème de la récolte .