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Test du MacBook Pro 2018

Par Maximus , le 28 mai 2019 - 35 minutes de lecture

Cette année, Apple a raté le coche de la WWDC pour le renouvellement de son MacBook Pro, arrivé au cours de l'été, de quoi compliquer un peu les vacances éditoriales!

Néanmoins, cette génération méritait une attention particulière et nous avons passé tout le temps nécessaire: ce n'est pas tous les jours que vous gagnez 2 cœurs sur chaque modèle, et qu’Apple examine certaines failles majeures, telles que le clavier, si décrié depuis 2 ans. Après quelques vidéos très détaillées de modèles 13 et 15 ", mais aussi de performances sur le haut de gamme, voici notre dossier complet consacré à ces MacBook Pro 2018, pour lesquels je vous invite à poser toutes vos questions dans les commentaires.

Enfin une génération vraiment excitante?

Lorsque Apple a renouvelé son MacBook Pro fin 2016, les performances avaient à peine bougé. Pour pallier le manque d’innovation d’AMD et d’Intel, la société Cupertino n’a eu d’autre choix que de regarder ailleurs, comme la vitesse du SSD, un design plus compact, un clavier plus moderne ou un Touch Bar élargissant le champ de interfaces possibles.

Deux ans plus tard, le constat est mitigé. La conception de ces machines semble avoir du mal à refroidir les composants internes et le boîtier se bouche beaucoup trop rapidement. Le clavier s’est révélé être un énorme défaut de conception (au sens industriel), bloquant trop facilement au fil du temps. Enfin, personne n’achète ces machines pour accéder à la barre tactile, qui est au mieux qualifiée de" inutile "au pire, contraintes tarifaires et ergonomie médiocre.

Pour essayer de sauver cette génération mal née, Apple a réagi à de nombreuses critiques: le clavier a été revu, les processeurs gagnent deux coeurs, et nous avons droit à quelques ajouts ici et là, comme des solutions SSD plus riches ou des solutions eGPU enfin dignes du monde Mac. Seule la barre tactile fait de la résistance, un " faute " la même chose est inévitablement difficile à assumer après seulement deux ans.

Cela suffira-t-il à stimuler les ventes? Compte tenu des tarifs, il y a quelque chose à douter. Le haut de gamme a pris 3000 € cette année, curling le prix des postes de travail. Mais on oublierait que l'entrée de gamme (avec Touch Bar) offre des performances sans précédent et que cette génération baissera les prix de ses prédécesseurs. Enfin, le MacBook Pro 2018 ne serait-il pas la génération à ne pas manquer? Répondez à ce test!

Avant d’entrer dans le vif du sujet, jetez un coup d’œil à nos vidéos de présentation de 13 "et 15"

Un clavier révisé et corrigé et (un peu) moins bruyant

L'histoire de ce nouveau clavier ressemble à une énorme blague. Apple a en effet annoncé les premiers testeurs et le support qu'elle avait travaillé pour le rendre " plus tranquille ", les propriétaires de modèles 2016/2017 ont du mal à taper sans réveiller leurs voisins – un véritable enfer dans les transports, si nous ne faisons pas attention. En fait, l'entreprise a particulièrement rempli un problème qui avait déjà été dénoncé fin 2017, à savoir le blocage des clés, dont toutes nos machines ont été victimes dans l’éditorial (pas moins de 3 et plusieurs fois!).

Plutôt que de repenser complètement le mécanisme du papillon tant vanté par Jony Ive lui-même, Apple a préféré trouver un patch sous la forme d'une petite enveloppe en silicone. Ce dernier recouvre en effet une grande partie du mécanisme pour empêcher les impuretés de pénétrer trop facilement. Nous ne savons pas encore si ce correctif sera appliqué dans les Apple Store aux modèles plus anciens, mais il semble en tout cas assez efficace si nous croyons notre collègue iFixIt.

En cours d’utilisation, Apple a fait du bon travail: le clavier 2018 est en réalité plus silencieux, comme vous l'avez peut-être entendu. Le son est plus terne et moins désagréable à l'oreille. Quant aux blocages, les doigts croisés, il faudra attendre quelques mois avant de faire une première évaluation. Néanmoins, beaucoup trouvent la course encore un peu courte et la largeur parfois pénalisante pour taper sans accrocher les autres touches. Je saute aussi souvent le curseur avec mon pouce, qui est logé sans intention sur le trackpad, un problème que je n'avais pas sur la première rétine de 2012.

En bref, si ce n’est pas encore parfait, ce clavier corrigé ne semble plus avoir un défaut fatal pour l’achat de ces machines, et c’est bien!

CPU: un processeur de bureau!

Depuis un an, AMD s’est enfin réveillée! Le partenaire exclusif d’Apple sur le segment des GPU est loin d’être suffisant, de toute façon, pour éclipser Intel et Nvidia. Le fondateur de Santa Clara a même dû réagir rapidement en suivant la tendance à la multiplication des cœurs sans augmenter les prix et la consommation.

Résultat des courses, le MacBook Pro 13 "passe de 2 à 4 coeurs et le 15" vient bien taquiner l’iMac avec ses 6 coeurs physiques. Cependant, les performances mono-core n'ont pas beaucoup changé, ni l'architecture interne, encore une fois dérivée de Skylake. Coffee Lake est toujours gravé à 14 nm et offre des enveloppes thermiques comparables à celles de leurs prédécesseurs. Mais on oublierait que chaque puce est entre 30 et 100% plus rapide que celle du MacBook Pro 2016/2017!

Sur papier, les gains sont bien là. GeekBench montre presque doublé la performance sur le 13 ", qui se trouvent dans le segment des 15" l'an dernier:

Le 15 ", nous allumons gentiment l'iMac 5k 2017 (quad-core), et le haut de gamme s'approchant presque de l'iMac Pro d'entrée de gamme! En voyant ces résultats, il y a longtemps que nous n'avions pas salivé avec une augmentation de performance aussi significative:

Ceci est la grande comparaison du MacBook Pro 15 "!

Un patch pour maintenir les fréquences promises

De bonnes nouvelles ne viennent jamais seules certains ont remarqué que les puces hexacore les plus puissantes – le Core i9 en tête – ne maintenaient pas leurs fréquences de base sur la durée. Accusé d'avoir abusé de la " étranglement ", ce mécanisme consiste à réduire la fréquence en cas de surchauffe du processeur, Apple l’a répliqué rapidement via un patch censé résoudre le problème.

Comme vous pouvez le voir, où les fréquences étaient yoyo, elles sont maintenant beaucoup plus stable sur des calculs longs, comme ici après plusieurs tests sous Cinebench:

En effet, après l’application de ce dernier, un certain nombre de modifications ont été notées lors de nos tests de performance des modèles 15 ". Le problème se trouvait principalement dans les programmes monopolisant à 100% chaque cœur de processeur, tels que Adobe Premiere ou … Cinebench. Et justement, dans ce programme, où les scores étaient bien mis en scène avant le patch, on se retrouve ici avec un modèle d’entrée de gamme (2.2Ghz) plus rapide que le modèle de 2.7Ghz! Ces chiffres varient légèrement après plusieurs tentatives consécutives, mais beaucoup moins après le patch. En bref, méfiez-vous de Cinebench, qui, sous l’effet de l’outil de référence, n’offre en réalité qu’un indicateur sur certains calculs spécifiques de Cinema4D

Inversement, dans GeekBenchrien ne bouge. De plus, dans la pratique, nous n’avons pas remarqué beaucoup de changements dans les applications. Par exemple, avec Logic, où le processeur est très occupé mais n'utilise pas les coeurs à 100%, les résultats sont à peu près les mêmes:

Inversement, nous notez plusieurs tests où le 2.2Ghz (entrée de gamme) a pris un nouvel élan, comme ici dans Final Cut Pro et l’effet de flou – qui reste également très dépendant du GPU:

Censé être très impacté par le patch, le Core i9 est le seul pour lequel les résultats ont à peine bougé sous Final Cut Pro. Autre tendance de fond (observée à plusieurs reprises), le modèle à 2,6 Ghz semble en revanche avoir légèrement perdu ses moyens:

Sous Resolve, nous trouvons un peu de tout : souvent la i9 avance bien, parfois ce sont les deux autres … Notez que le correctif n’a pas eu d’effet vraiment global et peut avoir un impact très différent au sein de la même application:



Des applications professionnelles boostées!

Les options de mise à niveau du processeur sont coûteuses chez Apple, entre 300 et 400 € selon les configurations. Mais valent-ils vraiment leur prix? C'est le but de cette comparaison!

Sous Final Cut Pro, nous réalisons que les processeurs sont assez bien racontés, les résultats étant cohérents avec les différences de fréquence. Voir que le i9 vient toujours devant les autres, environ 10% plus rapide que le 2.6Ghz, ce dernier offrant un écart similaire avec le 2.2Ghz d’entrée de gamme.

D'autre part, un fait notable de cette comparaison, le modèle de base de 2018 place une vraie gifle au sommet de 2017, sans débat possible! Ce dernier est tout simplement 20% plus rapide que son prédécesseur. Cependant, dans un programme comme Final Cut Pro, le processeur graphique est important, nous le voyons ici avec l’iMac Pro, qui prend clairement une longueur d’avance, grâce en grande partie à son Vega 56 qui se démarque de nos ordinateurs portables avec des performances similaires, mais beaucoup plus faibles. .



Le célèbre DaVinci Resolve se repose aussi beaucoup sur le GPU, ce qui permet d’élargir le fossé avec les modèles 13 "2018 encore quad-coeurs Cette différence de carte graphique explique également les différences entre nos modèles de 15": si le processeur est très sollicité, le i9 prend souvent de l'avance, comme ici avec les effets de flou. Mais si le GPU intervient, nos 2 machines équipées du 560X décollent, comme pour la réduction du bruit ou l’effet grain du film.



Dans Logic Pro X, la différence est moins nette, avec un maximum d’environ 10% de différence entre chaque puce, parfois même 5%.. Par contre, le saut est impressionnant par rapport à notre quad-core hackintosh de 2017, qui est vraiment tombé devant une machine portable! Ne parlez même pas du MacBook Pro 2017, presque deux fois plus lent!

Il y a quelques exemples, sur des traitements particulièrement longs, où le i9 se démarque plus clairement, en particulier sous Handbreake et Lightroom, où les deux i7 arrivent presque ex-aequo. Ce comportement est très certainement dû aux fréquences Turbo, qui sont voisines des deux machines basées sur Core i7, alors que le Core i9 est proche du pic 5Ghz:


Même sous Première, très gourmand en CPU, et supposé être largement impacté par le patch, l’i9 gagne ici plus que les 10% habituels. Nous pouvons également supposer que cette avancée est renforcée par 32 Go de RAM, mais nous n’avions pas d’équivalent en 16 Go pour vraiment voir l’impact réel de la RAM sur ces temps de calcul.


La plus grande différence entre Core i9 et Core i7 a été obtenue sous Effets secondairesavec 20% de différence pour un traitement flou de qualité sur une vidéo de 10 Go en 1080p60! Nous avons bien sûr répété chaque test plusieurs fois (comme d’habitude) pour être certains des résultats.

Sur le 15 ", la différence dépasse rarement en moyenne 10% entre nos 3 modèles, mais on notera des différences très importantes selon les applications, ou carrément dans le même programme. Sans surprise, le i9 est en fait le plus rapide, parfois très rapide (avec les programmes Adobe), et un peu décevant à d’autres moments, en particulier sous Logic. A notre arrivée, le modèle qui nous semble avoir le meilleur rapport qualité / prix est sans doute le 2,2 Ghz (Le moins cher), une configuration qui offre une compréhension intéressante si votre budget est limité: dans ce cas, préférez augmenter le stockage, la RAM ou un meilleur GPU pour vraiment booster la machine!

Et le 13 "?

Si l’attention s’est largement concentrée sur le modèle 15 ", le MacBook Pro 13 "gagne également des bandes et serait même taquiner le 15" années précédentes, au moins sur papier. Car selon les applications, ce n'est pas du tout le cas, comme ici dans Final Cut Pro, où le processeur graphique fait toute la différence, quadricœur ou non:

Vous remarquerez, à notre grande surprise, que l'entrée de gamme (i5) fait mieux que l'option Core i7 dans ces tests. Ce n'est pas une généralité – et heureusement – mais les fréquences haut de gamme se sont littéralement effondrées au cours de ces calculs. Comme nous l'avions déjà vu au 13 "entrée de gamme, l'utilisation conjointe du processeur et du processeur graphique – très proche physiquement – se réchauffe rapidement le tout, qui n'a d'autre choix que de faire " étranglement "autrement dit, pour baisser les fréquences afin de les refroidir:

Inversement, sur les exportations, le i7 prend légèrement le dessus, mais la différence reste contenue. Notez que le quad-core permet, dans certains cas (comme ici sur l'export H264) de venir taquiner les 6 coeurs du modèle de 15 ", lorsque le processeur est fortement sollicité:



Sur les programmes à 100% de l’UC, comme Logic X, on voit très bien les gains obtenus ici: le 13 "est égal au 15" haut de gamme de l'année dernière! Par contre, la différence entre les Core i5 et i7 se situe ici à 3/4%, ce qui est insuffisant pour justifier la différence de prix de l'option.

2D / 3D: les 10% annuels (mais pas plus)

Contrairement au processeur, le circuit graphique change peu cette année, à tel point qu'AMD n'a pas osé renommer ses cartescomme elle en a l'habitude. Intel ne fait pas mieux avec sa puce intégrée, comme vous le verrez ci-dessous. En bref, 2018 ne sera pas l'année du renouvellement graphique sur Mac!

13 ": différences hétérogènes

Sur le 13 ", le GPU évolue peu, c'est toujours le modèle intégré baptisé " Iris Plus 655 ". Avec 48 unités de calcul, son architecture interne diffère peu de l'Iris 640 de l'année dernière. Par contre, les fréquences varient selon les modèles: de 1050 MHz (i5) à 1200 MHz (i7).

L'écart reste assez petit dans OpenCL, mais ce GPU est dans tous les cas deux fois plus puissant que la Radeon d’entrée de gamme 15 ":

Dans les jeux, pas de révolution par rapport à l’année dernière, mais le quadricœur est de plus en plus utile dans ces programmes, à moins que le titre n’utilise beaucoup de ressources CPU – le quadricœur se démarque alors plus clairement. De plus, les fréquences plus élevées des Core i7 et Iris 655 permettent de gagner des FPS, parfois même jusqu'à 25% supplémentaires, ce qui n’est pas du tout négligeable!

Et parfois c’est le contraire, comme ici dans Homme chauve-souris, ou l'entrée de gamme est beaucoup plus rapide que le Core i7, qui rejoint la performance du modèle 2017! Mais le jeu est plus ancien et plus véritablement représentatif des performances modernes:

A son arrivée, le GPU intégré Core i7 est nettement plus efficace que le Core i5.du moins, si le processeur n'est pas saturé et ne surchauffe pas, comme dans Final Cut Pro. L'option i7 n'est pas faite pour tout le monde: pour l'édition, le i5 reste un bon compromis, alors que dans les jeux, le i7 fait clairement la différence.

15 ": Radeon Pro 555X vs Radeon Pro 560

Sur le 15 ", Apple propose deux GPU: la Radeon Pro 555X et la Radeon Pro 560X.

AMD n'a pas encore publié les spécifications exactes de ces cartes. Les seules informations dont nous disposons proviennent des données techniques extraites de certains programmes, telles que le nombre d'unités de calcul (12 contre 16) ou de shaders (768 contre 1024).. Les fréquences sont également à l’avantage du 560X (1004 Mhz contre 907 Mhz). Alors que certains sites, tels que TechPowerUp, sont susceptibles de donner des chiffres sur les performances – ce qui profite largement au 560X -, les différences de pratiques sont parfois plus mesurées.

Dans les jeux, véritable nerf de la guerre du GPU, le 555X est presque égal au 560X. depuis l'année dernière, preuve que ce GPU a de toute façon dans l'estomac – le passage de 4 à 6 coeurs ayant peu d'impact dans ces programmes. Et entre 555X et 560X, vous obtenez environ 10% de plus de FPS, que ce soit dans les vieux jeux ou lors de la dernière ascension de Tomb Raider, bien que parfois l’écart ne soit pas aussi perceptible.

Si nous parlons souvent de jeux pour tester les GPU, ces différences se retrouvent dans tous les programmes utilisant l’animation 3D, comme l'architecture, la 3D, la modélisation. En bref, même si vous ne lancez jamais une petite partie de Deus Ex, n'oubliez pas qu'ArchiCAD, Cinema4D ou même After Effects utilisent intensivement le GPU!


Sous OpenCL, le 560X s’affirme plus clairement et le 555X arrive même derrière la Radeon Pro 560 l'année dernière. Ces tests synthétiques confirment également ce que nous avons vu plus haut, avec des applications professionnelles: si vous travaillez dans l’image (vidéo, graphisme, photo), le gain offert par le 560X est loin d’être négligeable pour votre utilisation.

Soyons honnêtes, malgré quelques performances supplémentaires ici et là, il y a encore de quoi être déçu après 3 ans avec le même GPU : augmenter la fréquence ne suffit pas pour vraiment marquer le pas. Même en prenant l’option 560X, nous obtenons les performances d’un demi-ordinateur Radeon 580, celles du eGPU Blackmagic, un processeur graphique de milieu de gamme sorti il ​​ya un an.

GPU externe: de plus en plus crédible!

Avec toute la bonne volonté du monde, jamais un processeur graphique pour ordinateur portable, même dédié, n'offrira les performances d'une carte graphique de bureau. L'idée de l'eGPU reste intéressante, à savoir venir fournir la machine quand elle est sédentaire, tout en conversant son format portable, idéal pour la mobilité. Avec Mojave, il sera même facile de forcer les programmes (même les plus récalcitrants) à utiliser le processeur graphique externe, y compris l’écran interne de l’ordinateur portable.

À l’arrivée, les gains ne sont pas aussi élevés qu’avec un véritable processeur graphique interne, mais selon les traitements, on peut espérer au moins doubler les performances du GPU du MacBook Pro 15 ", ou même une facture 3 ou 4 pour le modèle 13 ".

Sous Resolve, les lacunes sont les plus importantes car le programme est l’un des rares à utiliser plusieurs processeurs graphiques à la fois. Avec Final Cut Pro, le GPU sera forcé (Mojave uniquement, via un script situé sous High Sierra et une carte à la fois).

Dans les jeux, cela dépend un peu des titres, mais avec le dernier Rise Of The Tomb Raider, nous doublons le nombre d'images par seconde :

Sur d'autres titres, l'écart se réduit, comme ici avec le dernier Deus Ex :

Nous avons testé (ci-dessous) deux solutions: le premier, de Razer (299 € sans GPU), est sans doute le plus abordable, le plus puissant et le plus évolutif. En contrepartie, il est plus imposant, bruyant et moins étudié pour l'univers Apple que celui de Blackmagic (695,00 €). Ce dernier, qui a également été testé, offre une sortie USB C sur laquelle vous pouvez connecter un écran Thunderbolt / USB C, un atout majeur dans l’environnement Apple. De plus, il est presque inaudible, ce qui ravira les vidéastes dans un bureau généralement calme. L'inconvénient, son GPU interne est gelé et nous ne pouvons pas le changer. Mon conseil : Si vous recherchez une solution simple, bien intégrée, silencieuse et hautes performances, optez pour Blackmagic. Si vous avez des écrans HDMI ou DisplayPort et que votre budget est plus serré ou si vous souhaitez pouvoir mettre à jour la carte, le Razer est la meilleure solution.

Ceci est notre test du Blackmagic eGPU

Ceci est notre test de l'eGPU Razer Core X

SSD: prix de l'or 2 et 4 To

Déjà en 2012, je trouvais que 256 Go était un peu un succès pour l'entrée de gamme. En 2018, Apple propose toujours les mêmes fonctionnalités sur les premiers modèles, ce qui est assez fou. La cause est simple: plutôt que de gonfler le stockage, la société Tim Cook préfère augmenter ses performances pour atteindre aujourd'hui le niveau de lecture / écriture de 3Go / s. Les MacBook Pro sont les ordinateurs portables les plus rapides du marché, ce qui en fait une jambe formidable, car à ce niveau de performances, très peu de gens peuvent vraiment en profiter.

Effectivement, à 1000 € teraoctet, Apple est aussi le plus cher du marché! L'option 4To -innovation sur le 15 "- ou 2To sur le 13" permet ainsi de doubler le prix de la machine! Ces tarifs deviennent tellement ridicules que rares sont ceux qui investissent au-delà de 1 To, faute de budget. Sachez que nous sommes proches de 8 000 € pour les modèles dotés de 32 Go de RAM, 4 To et Core i9 équipés du 560X!

Ces disques étant soudés, impossible de les modifier ou de les faire évoluer. Pire encore, si le SSD est lâche, toute la carte mère est bonne à lancer. Même chose si un autre composant rend l'âme imaginer hors garantie, il faudra acheter le package CPU-GPU-SSD qu'Apple vend volontiers à des taux préférentiels. Mais tout de même, Cupertino empêche ici de faire évoluer ces MacBook Pro et crée en même temps des machines " jetable " dès qu'un composant lâche, une position pas très " le développement durable " – tandis que Tim Cook défend les vertus écologiques de son entreprise chaque fois qu'il en a l'occasion.

Le SSD, ici en jaune, image © iFixIt

Pour revenir au SSD, nous ne cessons de lui rappeler, mais au-delà de 500Mo / s, peu de professionnels ont besoin de tels débitssauf pour certaines utilisations très spécifiques. Apple devrait plutôt fixer les prix en fonction des performances et proposer un stockage moins cher, et un peu moins efficace.

Une puce ARM (T2)

Comme le précédent MacBook Pro ou, plus récemment, l’iMac Pro, Apple pousse le retour des co-processeurs, ces puces sont responsables de décharger le processeur des tâches courantes et nécessitant peu de puissance.

Cette fois, la puce T2 de l'iMac Pro arrive dans les ordinateurs portables, mais reste pratiquement invisible pour l'utilisateur, même s'il gère encore de nombreuses petites choses sur la machine:

Contrôleurs SSD et audio
– la webcam
– enclave sécurisée
et enfin la startup

Encore une fois, en pratique, toutes ces utilisations sont assez transparentes et ne diffèrent pas d'une machine standard. L'activation de FileVault (cryptage de disque) n'a pas d'incidence sur les performances, mais est également gérée par la puce T2, bien moins efficace qu'un Xeon ou un Core iX généralement associé à cette tâche.

Autre exclusivité déjà trouvée sur l’iMac Pro, Apple propose un petit programme appelé " Utilitaire de sécurité de démarrage " et disponible uniquement sur le Récupération HD au moment du démarrage. Il gère les options et la sécurité de la machine au démarrage.

Pour y arriver, il est impératif d'être administrateur :

Ensuite, plusieurs choix s'offrent à vous:

• on peut (comme avant) sécuriser le firmware (programme interne) avec un mot de passe

la startup offre trois niveaux de sécurité (non, Ordinaire et maximum), qui offre un peu de flexibilité pour une utilisation hors de la boîte, en particulier pour les extensions ou les applications non validées / signées par Apple.

Par défaut, c'est l'option " maximum " qui est vérifié, et qui tente de mieux protéger l'utilisateur contre les OS ou les extensions verolées. La sécurité normale vérifie uniquement le système d'exploitation (MacOS et Windows) et donne plus de liberté au reste des composants logiciels. Enfin, le manque de sécurité permet de supprimer tous les contrôles. À terme, cette vérification pourrait empêcher (ou tenter de le faire) l'installation de macOS sur des PC du marché, et par conséquent, l'utilisation de hackintosh. Inversement, cela ne limite pas (a priori) l’utilisation de Windows sur Mac.

Finalement, Apple peut bloquer le démarrage sur un support externe, ce qui aurait pour effet de faire sauter la sécurité du disque SSD interne, par exemple, ou l’accès à divers composants de la machine que seul le système d’exploitation par défaut peut contrôler.

A noter que par défaut, le démarrage externe est bloqué, ce qui est assez inhabituel sur Mac! N'oubliez pas de désactiver la fonction si vous devez par exemple démarrer sur un disque USB!

Si cette puce T2 permet (en théorie) de soulager une partie de la puce Intel, cela permet notamment à Apple de prendre le contrôle de la machine, tout en reléguant le processeur à des tâches plus nobles. En pratique, nous avons eu quelques problèmes (voir ici et là) empêchant l’installation de macOS après le formatage du disque. Nous ne saurons pas si la puce T2 était en partie (ou non) responsable, mais elle impose en tout cas de nouvelles limitations, comme le NetBoot, pratique pour les administrateurs.

32 Go de RAM et autonomie réduite

Difficile de savoir pourquoi Apple a soudain le MacBook Pro 15 "(les 13" ne sont pas concernés) 32 Go de RAM (facultatif) alors qu’elle avait jusque-là refusé, invoquant une surconsommation de la DDR4, inadaptée à un ordinateur portable, et qui soudain ne semble plus du tout poser de problème.

Sur les 13 pouces, il reste de la mémoire du LPDDR3, avec 16 Go maximum, et la batterie intégrée passe de 49,2 Wh à 58 Wh, probablement pour compenser le passage de 2 à 4 coeurs, même si l’enveloppe thermique reste a priori assez stable.

Sur le MacBook Pro 15 "d’autre part, le Core i9 (en option) affiche un TDP énigmatique de " 45W + ", couplé avec 32 Go de DDR4. Du côté de la RAM, la consommation augmentera considérablement. tout d'abord, la transition de 16 Go à 32 Go augmente mécaniquement la puissance L’adoption de la DDR4 plutôt que de la LPDDR3 aura également un impact significatif: si elle est opérationnelle, la DDR4 est légèrement plus économique, elle rattrape son retard, comme Google l’a montré il y a quelque temps:

Apple semble avoir planifié le coup puisque la machine bénéficie deune batterie intégrée de 83,6 Wh, à la place de l'ancien 76 Wh. En pratique, cependant, une diminution significative de l'autonomie a été mesurée, en particulier dans les activités intensives. En bref, Apple avait probablement raison en 2016, mais sous la pression des consommateurs (et d'Intel, incapable de gérer nativement le LPDDR4), le passage à 32 Go était enfin inévitable.

Et si non, la barre tactile? Tonne vraie? (Et le reste ?)

Apple n'a pas examiné fondamentalement la machine, que ce soit au niveau de la connectivité, de l'écran, de la webcam ou du célèbre Touch Bar.

Apple a même été un peu minable cette année. Je pensais que la puce T2 – qui gère, entre autres, la webcam – permettrait d’augmenter la résolution de la caméramais non ! Il vivra encore un an en 720p, contre 1080p sur l’iMac Pro.

Un autre facteur gênant l'écran Retina, qui n'a pas vraiment changé depuis 2012. La résolution reste à 2880 x 1800 pixels à 220 pixels par pouce, ce qui est un peu la tâche à l’époque du 4K. Pas de dalle OLED non plus, comme l'iPhone X, dommage, j'apprécie vraiment ces noirs très profonds, surtout en photo / vidéo. Seule consolation, l’écran adopte cette année le fameux True Tone: un capteur situé à côté de la webcam passe sonde la luminosité ambiante et ajuste la température de couleur. Plus précisément, vous aurez plus de blancs jaunes le soir, ce qui est plus relaxant … mais assez irritant si vous surfez sur le Web ou travaillez dans l'image (même si la fonction est automatiquement désactivée dans ce cas).

Sans / avec ton vrai

Pour le reste, pas de grand changement: la barre tactile est là, touchez aussi, et heureusement en passantparce que je n’utilise presque jamais cette barre tactile en dehors du capteur d’empreintes digitales. Nous avons déjà publié de nombreuses vidéos sur le sujet et mon opinion n’a pas changé: c’est un accessoire pour débutant, pas pour des professionnels. Et compte tenu du manque d'enthousiasme d'Apple à s'adapter au reste de la gamme, il va sans dire qu'il va probablement disparaître à la prochaine génération, sauf pour trouver une implémentation plus ergonomique (et une réelle utilité, autre que cosmétique).

Utilisé, Je me suis bien débrouillé à ces ports USB C, finalement assez pratiques (même s’ils ne sont pas suffisants) pour recharger la machine d’un côté ou de l’autre, connecter beaucoup de périphériques différents et variés, au prix d’un adaptateur. Seul bémol, l'absence d'USB A bloque toujours ponctuellement, car il arrive dans certains cas d'avoir besoin du port souris, clé USB, interface audio et nous avons oublié l'adaptateur que personne n'a (évidemment) autour de nous. Apple peut dire ce qu'il veut, la clé USB A reste la norme pour de nombreux appareils et tout ne semble pas changer aussi vite que prévu – je n'ai croisé aucune souris USB C! Même chose pour le port SD / microSD ou la prise HDMI, si utiles sur la génération précédente et eux-mêmes peuvent avoir une vie encore plus longue que l'USB classique.

Court, avec quelques changements d'habitude, on finit par s'y habituer, mais si certains choix d’Apple ne sont pas aussi faciles à défendre qu’auparavant, lorsqu’il supprimait par exemple le lecteur optique, Ethernet ou FireWire.

Cuir couvre à un prix d'or

Pour la première fois, Apple a décliné ses coques pour iPad Pro en MacBook Pro -le modèle est sorti l'année dernière pour accompagner la tablette 10.5 ".

Si le cuir est de bonne qualité, le prix demandé semble assez élevé: 199 € pour le 13 "et 229 € pour le 15", le tout pour deux feuilles de cuir… Apple n'a pas vraiment optimisé son portefeuille pour ordinateurs portables, car il n'est pas possible de placer un chargeur, aucun espace de stockage n'a été prévu à cet effet.

• Étui en cuir pour MacBook Pro 13 pouces
• Étui en cuir pour MacBook Pro 15 pouces

Le prix d'une petite voiture

Depuis 2016, le prix du MacBook Pro semble avoir atteint la stratosphère et les critiques sont sur la bonne voie, souvent avec raison. À près de 8000 € pour avoir une machine équipée de 4To, cela frise l'indécence. Même pour les capacités raisonnables – disons 1Pour -, il est difficile de maintenir un budget inférieur à la barre des 3 000 €, à moins que vous ne preniez aucune autre option.

Depuis 2012, chaque nouveauté " révolutionnaire " pour le moment, comme l'écran Retina, ou plus récemment le Touch Bar (2016) était une bonne excuse pour faire monter les prix … qui ne sont jamais descendus. De nombreux ordinateurs portables proposent désormais des écrans 4K et des machines très minces (Dell XPS, Razer Blade) à des tarifs beaucoup plus bas, bien que dans les détails, certaines fonctionnalités manquent – telles que le SSD rapide, le Touch Bar, l'écran Retina ou le poids contenu de la machine.

Le problème n'est pas le tarif des versions surboostée, mais plutôt l'absence d'alternative : avec un MacBook Air en fin de vie, un MacBook très limité, qui veulent un ordinateur portable de 15 "avec une bonne durée de vie et ayant autre choix que de choisir leur PEL … ou de passer sur PC. Apple n'a pas encore essayé de renouveler son entrée de gamme (sans contact), seul modèle capable de remplacer dignement le MacBook Air.

Les derniers résultats financiers de la Pomme ont confirmé nos craintes autour du Mac: le panier moyen augmente, alors que le nombre d'unités vendues très très, preuve que nous sommes une partie des consommateurs ne se retrouvent plus. Il devient urgent pour l'utilisateur de proposer des machines plus puissantes que le MacBook, mais des tarifs raisonnables, sans quoi le Mac ne cessera de rester marginal.

Bilan: une génération mature

Malgré les critiques, cette cuvée 2018 restera dans les mémoires 30/50% sur tous les modèles, un écosystème USB C / Thunderbolt 3 de plus en plus mature, et une possibilité d'extensions (eGPU) qui est plutôt rassurant pour la durée de vie de la machine. Evidemment, MacBook Pro reste encore très critiqué sur le devant des connecteurs, du clavier ou même du facteur de forme, mais le modèle parfait n'a jamais existé, surtout chez Apple.

Si vous avez un MacBook Pro de 2012/2013 (or précédent), il est donc possible de changer de temps : vous noterez un gain substantiel de performances et une nouvelle génération de périphériques, comme les écrans 4k / 5k, les eGPU ou les hubs Thunderbolt 3, si pratique au bureau. Quitte à faire le grand saut, autant profiter de cette troisième itération, dont le clavier semble plus robuste et les processeurs réels plus rapides.

Si votre budget est plus serré, n'oublions pas le Refurb, dont les prix baissent à chaque nouvelle génération. Les modèles 2016 et 2017 sont désormais plus abordables, et vous pourrez bénéficier d'une capacité plus généreuse ou de meilleures options graphiques pour le même prix. Les revendeurs (tels que Fnac ou Darty) passent également des promotions régulières à d'autres modèles, que nous relayons régulièrement dans notre fil d'actualité.

Conseils d'achat: quel modèle choisir?

13 ou 15 ”?

La question de la taille d’écran se pose souvent en mobilité, deux pouces d’écart permettant tout de même de gagner presque 500 grammes. Au quotidien, la différence se ressent clairement dans le sac-à-dos, si bien que beaucoup hésitent toujours entre mobilité et confort d’utilisation.

Pourtant, contrairement à d'autres modèles, les différences ne se limitent pas seulement à la taille de la dalle. Le 15 ”est environ deux fois plus puissant (13), que ce soit au niveau du processeur ou du circuit graphique. The gap se sent in the price, forcément, et chaque machine est donc généralement publique, assez différemment: le 13 "est très bien. D'autre part, les professionnels de la photo ou de la vidéo -avec des traitements lourds- privilégient toujours le plus grand nombre de coeurs, gage de rapidité dans les calculs de rendus.

Ceux qui utilisent beaucoup le GPU -architecture, image, 3D- ne pourront pas non plus se satisfaire du modèle 13” largement sous-équipé, avec son GPU intégré et l’absence d’options permettant de relever un peu le niveau (GPU dédié…). L'arrivée de GPU externe (eGPU) pourra néanmoins permettre à ces machines de bénéficier d'un bon circuit graphique, mais le surplus financier (comptez au minimum 600€) n'est pas négligeable… d'autant que les compromis sont nombreux, comme vous avez pu le voir dans nos différents tests (Blackmagic, Razer Core X).

Nos conseils sur la gamme 13”

L'entrée de gamme (bi-coeur) proposée à 1499€ n'a pas évolué cette année et reste cher par rapport à un MacBook Air, et l'on vous déconseille de l'acheter pour l'instant. Apple va certainement revoir un peu sa gamme d'ici la fin de l'année, avec un modèle intermédiaire (Un nouveau MacBook Air ?) mieux tarifé, notamment pour les étudiants.

le « vrai " MacBook Pro 13", celui qui a 4 ports et la Touch Bar, est affiché à 1999€ ! Plus fou encore, à ce tarif, Apple ne propose que 256Go de stockage, une paille ! Le modèle à 2249€ nous parait mieux taillé pour l'avenir, avec ses 512Go de SSD, et vous pourrez même passer la RAM à 16Go ou à 1To s'il vous reste un peu de budget, bien que l'on vous conseille plutôt d'investir dans du stockage, avant la mémoire vive -le SSD est souvent le premier à saturer.

Le passage du Core i5 au Core i7 est facturé assez cher, et le gain en performance n'est pas systématique, comme vous avez pu le voir plus haut -très net dans les jeux et la 3D, un peu moins pour le reste. À choisir, passez plutôt la machine à 16Go de RAM. Ce sera un argument de poids à la revente et surtout, cela permettra à ce MacBook Pro de voir l’avenir plus sereinement.

Nos conseils sur la gamme 15”

La gamme 15” est un peu mieux étagée, même si le tarif d'entrée n'est pas donné (2799€). Mais pour ce prix, nous avons un CPU à 6 coeurs, un GPU dédié et 16Go de RAM, dès le premier modèle -qui reste notre meilleur compromis performance/prix. On vous conseillera en revanche d'opter pour un disque de 512Go, une capacité vraiment minimale sur ce type de produit. Pensez également à la revente d'ici 3 ou 4 ans : 256Go semblera tout simplement ridicule (un peu comme 64 ou 128Go aujourd'hui).

Comme sur le 13”, les upgrade CPU sont à réserver à un public très spécifique : l’upgrade est facturée assez cher pour une différence de performance très contenue (voir nos benchs plus haut). Préférez un SSD plus costaud, qui vous permettra de stocker images, vidéos, MP3 et applications sans trop de sacrifice. Quant à la mise à jour GPU de l'entrée de gamme (555X vers 560X), elle vaut vraiment le coup pour certains usages, très gourmands en OpenCL/OpenGL (vidéo, 2D/2D, image…). Cependant, si vous gonflez le disque et la carte graphique, le tarif approche celui du modèle suivant qui offre un CPU plus rapide…

Si l'on devait dresser un bilan d'importance des options, ce serait sans doute SSD > RAM > GPU > CPU.

La note !

MacBook Pro 13" (avec touch bar)

  • Conception
  • les performances
  • Connecteurs
  • Autonomie
Les Plus : • Les performances CPU doublées !
• SSD jusqu'à 2To
• Le clavier plus silencieux
• Ecran True Tone
• Le form-factor très compact
• Les 4 ports TB3 désormais "égaux"
• L'eGPU en alternative crédible
Les Moins : • Le GPU intégré
• TouchBar toujours peu utile
• 8Go de RAM de base
• Absence de port HDMI, SD, USBA
• Le prix du stockage
• RAM limitée à 16Go
Prix : 1999€ chez Apple
Souvent moins cher chez Fnac, Boulanger ou Darty

4/5


MacBook Pro 15 "

  • Conception
  • les performances
  • Connecteurs
  • Autonomie
Les Plus : • 6 coeurs CPU !
• Un vrai boost des performances
• Le clavier revu et corrigé
• L'option 560X
• Ecran True Tone
• 32Go de RAM (option)
• 4To SSD (option)
Les Moins : • Touch Bar peu utile
• Autonomie moyenne
• 256Go de base seulement
• Le prix du stockage
• La dissipation thermique "limite"
Prix : 2799€ chez Apple
Souvent moins cher chez Fnac, Boulanger ou Darty

4/5


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